lundi 27 octobre 2014

Marche de protestation devant le parlement européen : Le MPP distribue des billets mais échoue tout de même



La section Belgique du Mouvement pour le Peuple et le Progrès (MPP) a appelé ses membres et sympathisants à manifester contre le projet de modification de l’article 37 de la constitution burkinabè. Ce dimanche 26 octobre 2014 devant le parlement européen, autour du secrétaire du parti, quelques membres et sympathisants africains ont répondu à l’invitation de la section.
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Marche de protestation devant le parlement européen : Le MPP distribue des billets mais échoue tout de même
La section MPP/Belgique a organisé une marche contre la modification de l’article 37 de la constitution burkinabè ce dimanche. Cette activité annoncée en grande pompe dans la presse et les réseaux sociaux n’a pas connu l’engouement attendu de la part des organisateurs. Des personnes à qui nous avons demandé de se prononcer sur la situation politique du Burkina Faso disent ne pas la connaître et justifient leur présence à la manifestation par la promesse de contrepartie financière que leur aurait faite un certain Bachirou Yoda, relais du MPP.
Sur place, des allégations faisaient état de rumeurs orchestrées par la section CDP de Belgique sur un plausible contrôle policier afin de dissuader des compatriotes en situation irrégulière. Joint au téléphone, Antoine TAPSOBA, secrétaire général de la section CDP se défend : « Je ne voudrais pas polémiquer sur des faits qui ne méritent pas que l’on leur accorde du crédit. Si les Burkinabè n’ont pas répondu à cet appel, c’est simplement parce qu’ils ne se reconnaissent pas dans ce mouvement. Loin des nôtres, au milieu de personnes d’horizon divers dont bon nombre ont fui la guerre dans leur pays, nous connaissons l’importance que revêt la stabilité politique dans le processus de développement d’un pays. Notre souhait est que la paix et la stabilité se pérennisent dans notre patrie et pour ce faire, nous devons compter avec le président Compaoré. Le projet de loi contesté à tort par certains devrait à mon avis être accueilli avec satisfaction par tout démocrate, en ce sens qu’il limite le nombre de mandat (maintenant ainsi notre pays en conformité avec la charte africaine) et mieux, il enterre pour toujours les débats sur l’article 37 de la loi fondamentale de notre pays en le verrouillant ».
Le processus de la modification de l’article 37 de la constitution est amorcé et les députés sont appelés à se prononcer sur la question définitivement. La diaspora burkinabè en Belgique dit faire le choix de la paix et de la stabilité. Mais, le 30 octobre prochain reste la date ultime que tous les Burkinabè de l’intérieur et de l’extérieur attendent impatiemment sans doute, les vote à l’hémicycle trancheront et chacun pourra être situé. Wait and see !
Correspondance particulière de Laureine Wendata Traoré à Bruxelles
Source:http://www.lefaso.net/spip.php?article61453

mardi 21 octobre 2014

Polémique autour du baromètre du PNUD


Pour ses 20 ans, l’indicateur de développement humain (IDH) passe difficilement à l’âge adulte. Ses paramètres, largement décriés, doivent être redéfinis.
Le petit monde de la statistique est en pleine ébullition. Du 23 au 26 février, les experts du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) doivent présenter devant la Commission de statistique des Nations unies, à New York, une nouvelle version de leur « très contesté » indicateur de développement humain (IDH). Élaboré en 1990 par les économistes pakistanais Mahbub ul Haq et indien Amartya Sen, cet indice statistique composite – établi à partir du produit intérieur brut (PIB), et complété par l’espérance de vie et le niveau d’éducation – est devenu le baromètre de l’évolution des sociétés en matière de « mieux-vivre ».

Querelles partisanes
À la fin de chaque année, l’organisation onusienne publie un rapport sur le développement humain, distribuant bons et mauvais points aux nations du monde. Au fil du temps, l’IDH est devenu l’emblème du Pnud et son principal outil de communication au niveau international. Repris par les médias, il anime les querelles partisanes entre pouvoirs en place et oppositions, pays riches et pays pauvres. Tant et si bien qu’il compte de plus en plus de détracteurs, au premier rang desquels les pays africains. « Cet outil ne permet pas de mesurer de manière globale, complète et qualitative le niveau de développement des populations, explique Ahmed Lahlimi Alami, haut-commissaire au Plan du Maroc, qui a organisé une rencontre internationale sur la question à la mi-janvier à Rabat. Il n’a pas tenu compte des nouveaux indicateurs développés depuis vingt ans, comme la participation, l’égalité hommes-femmes, les libertés publiques… Le niveau de précision et la justesse des statistiques sont, par ailleurs, très variables d’un pays à l’autre. Et le PIB influe trop sur le résultat final. Les pays producteurs de pétrole, par exemple, peuvent faire un bond en avant par la simple flambée des cours du produit… »
Un combat qui est loin d’être isolé. De passage à Paris au mois de novembre, le président du Sénégal, Abdoulaye Wade, s’est étonné que les efforts fournis par son pays en matière d’éducation ne se reflètent pas dans le classement onusien. « Il faut revoir les grilles d’appréciation et élargir les critères d’analyse », a-t-il plaidé. Même son de cloche du côté de l’Afrique du Sud et du Niger. Le premier a perdu 35 places en quinze ans dans le palmarès de l’IDH et le second pointe en queue de classement. Pour Abdoulaye Beidou, directeur de l’Institut nigérien de la statistique, « c’est difficile sinon impossible à expliquer [au Niger], pays qui n’a connu ni épidémie, ni conflit majeur, ni catastrophe naturelle, et dont le taux de prévalence du sida est l’un des plus faibles au monde ».
La remise en cause de l’IDH va bien au-delà des frontières de l’Afrique puisque plusieurs experts internationaux appellent à sa révision complète, voire à sa suppression. Plusieurs arguments sont avancés : l’évolution des outils de mesure du bien-être, l’hétérogénéité des statistiques et leur fiabilité d’un pays à l’autre, l’écart enregistré entre la publication de l’IDH (calculé à partir de chiffres généralement collectés deux ans plus tôt…) et la réalité sur le terrain. D’autres avancent encore le fait que le travail informel n’est pas pris en compte, même si cela paraît difficile à réaliser.
« Nous concevons les frustrations des gouvernements, indique Sunil Saigal, directeur du bureau régional des États arabes du Pnud. L’IDH a 20 ans et il est grand temps de le changer, parce qu’il ne renseigne plus sur toutes les dimensions du développement humain. » Un engagement salutaire que l’organisation souhaite contrôler, alors que la Commission de statistique de l’ONU voudrait ­chapeauter la réflexion mondiale.

Mesurer la consommation
En attendant, tout le landerneau de la statistique s’agite pour faire des propositions. Le sujet est porteur, puisque le rapport de la Commission Stiglitz, rendu public en septembre 2009, prône la mise en place de nouveaux indicateurs de ­performance économique et de progrès social. Il s’agit notamment de replacer les individus au centre de toute analyse, de mieux valoriser le montant des transferts en nature de l’État vers les ménages et de prendre en compte le développement durable. Ainsi, l’Insee français, en pointe sur la question, propose de davantage prendre en compte les indicateurs de revenu et de consommation des ménages au détriment du PIB. Le Maroc a également lancé des travaux sur un « indice composite de niveau de vie » et rejoindra prochainement une cellule de réflexion mise en place par l’OCDE. Le débat devrait se poursuivre tout au long de l’année et certainement au-delà. Nul doute que le prochain rapport sur le développement humain du Pnud, attendu pour le mois d’octobre, devrait encore faire couler beaucoup d’encre.

Source:http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2560p076-077.xml0/


lundi 20 octobre 2014

‘’Le procès en Assises des 89 pro-Gbagbo vise à écarter des adversaires politiques pour 2015’’ (Affi N’guessan)

Abidjan (Côte d’Ivoire) - Pascal Affi N’guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir) a dénoncé, lundi, le procès en Assises qui s’ouvre, mercredi, contre 89 personnalités de son parti dont lui-même, estimant qu’il vise à ‘’écarter des adversaires’’ pour les prochaines échéances électorales.

‘'Sur les 89 accusés, ce sont 83 personnes qui comparaîtront. Au terme de l'instruction,5 personnes ont bénéficié d'un non-lieu et, comme vous le savez (…), le syndicaliste Manhan Gahé Basile qui était en prison avec nous et qui figurait sur cette liste est mort des suites de sa longue et douloureuse détention'', a déclaré le Président du FPI animant un point-presse au siège provisoire de son parti.

Selon le président Affi N'guessan, ce procès est politique. ‘' La qualité des personnalités concernées, le choix de la Cour d'Assises pour les juger et le contexte de ce procès le montrent. Avec ce procès nous sommes dans la troisième phase de la crise postélectorale'', a-t-il dénoncé.

‘'La première phase, a été la phase militaire. Elle visait à installer M. Ouattara au pouvoir par les armes. Cette phase a vu l'arrestation du président Laurent Gbagbo à la résidence officielle du Chef de l'Etat bombardé durant dix jours, suivie de sa déportation d'abord dans le Nord du pays puis à la prison de La Haye'' a indiqué M. Affi.

La seconde phase qualifiée d'''institutionnelle'' a consisté, selon lui, à chasser ‘' les pro-Gbagbo de toutes les institutions de l'Etat en les excluant notamment du processus électoral'' et en mettant en œuvre une politique d'épuration dans l'administration à travers le concept de «rattrapage ethnique».

‘' Nous voici à présent, dans la troisième phase, la phase judiciaire. Elle est destinée à priver les pro-Gbagbo de leurs droits politiques à travers une véritable persécution judiciaire'' s'est insurgé l'ancien Premier ministre, ajoutant que ce procès est ‘'le pendant national du procès du Président Laurent Gbagbo à la CPI''. 

‘' Il s'agit, en réalité, d'écarter des adversaires politiques par des artifices juridiques. D'où la présence sur la liste des personnalités à comparaître des trois premiers responsables du FPI, le principal parti de l'opposition, de la présidente de l'URD et du président du P.P.C.I, deux partis et un mouvement en alliance avec le FPI'' a-t-il encore dénoncé.

Selon Affi N'guessan, en choisissant de juger ces personnalités en cour d'assises, le régime Ouattara veut les faire passer pour de ‘'grands criminels'' afin de les priver de tout ‘'droit politique, espérant ainsi pouvoir se retrouver sans une opposition significative en face de lui''.

Le Premier ministre Aké N'Gbo et quatre-vingt-neuf autres militants du Front Populaire Ivoirien et Pro-Gbagbo, dont Pascal Affi N'Guessan, Sangaré Abou Drahamane et Simone Ehivet Gbagbo, respectivement, président, 1er Vice-président et 2ème vice-présidente du FPI, les ministres Danielle Boni-Claverie, présidente de l'URD et Georges Armand Ouégnin, Vice-président du RPP…sont poursuivis pour des faits portant atteinte à la sûreté de l'Etat.

Source:http://news.abidjan.net/h/513055.html

Barack Obama ne sera pas juge à la Cour suprême

Barack Obama aime le droit, l'étudier, l'enseigner, mais il n'est pas tenté par un poste de juge à la Cour Suprême après son départ de la Maison-Blanche en janvier 2017. "Un peu trop monastique", analyse-t-il dans un entretien à l'hebdomadaire "The New Yorker".



"J'adore le droit, intellectuellement", explique le président américain. "J'adore décortiquer les problèmes. J'adore enseigner. Les cours et les échanges avec les étudiants me manquent", poursuit M. Obama qui n'a, à ce jour, donné que très peu d'indices sur ce qu'il entendait faire après son départ de la présidence en janvier 2017.


"Mais je pense qu'être juge (à la Cour suprême) est un peu trop monastique pour moi. En particulier après avoir passé six ans, et ce sera huit au total, dans cette bulle, je pense que j'aurai besoin de sortir un peu plus", ajoute-t-il.

Source:http://www.romandie.com/news/Barack-Obama-ne-sera-pas-juge-a-la-Cour-supreme_RP/529137.rom

Gouvernance comparée : ATT valait –il mieux qu’IBK ?


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Gouvernance comparée : ATT valait –il mieux qu’IBK ?
« On a beau détesté le lièvre on doit reconnaitre au moins qu’il court vite » a dit un adage de chez nous. Cet adage colle bien à l’ancien président de la république Amadou Toumani Touré dont le régime a été renversé à la suite d’un coup d’état perpétré par une junte frileuse conduite par un certain capitaine Amadou haya Sanogo le 22 mars 2012. Que n’avions nous pas entendu après, pour justifier ce coup d’état ? Toutes sortes de propos : « ATT a vendu le Mali et particulièrement le nord, il est lui-même un chef Rebel, son régime est corrompu…. » Pour ne citer que ces quelques propos.
La junte coupable d’un acte qualifié par la constitution d’imprescriptible a voulu justifier son forfait par l’envie d’aller en découdre avec ces bandits armés si et seulement si elle a l’armement qu’il faut pour le faire. Quelques mois ont suffi à la junte pour non seulement prendre goût du pouvoir, mais aussi pour changer totalement de discours et cela en dépit des moyens colossaux mis à la disposition de l’armée.
L’objectif premier qui était de libérer le nord s’est transformé en agression de journalistes et hommes politiques opposés à leur maintien au pouvoir, parmi ceux-ci nous pouvons citer l’agression du très respecté Saouti labass Haidara directeur de publication du quotidien L’INDEPENDANT et celle d’Abdramane Keita du journal « AURORE »parmi les hommes politiques nous pouvons citer les deux cas les plus gravissimes à savoir l’agression de Dioncounda Traoré alors président de la transition et celle de Soumaila Cissé l’actuel leader de l’opposition Malienne.
Tous ont échappé à la mort et ils ont dû leur salut grâce à Allah soubahana Watallah. Le désordre et l’anarchie ont été érigés en règles de gestion. Pour ne rien arranger tous les postes de commandement avancés ont fait un repli tactique jusqu’à Konan, ouvrant ainsi un grand boulevard pour les narco jihadistes coalisés aux indépendantistes du Mnla, conscients de la défaillance de la chaine de commandement et
Du désordre qui régnait à Bamako consécutif au coup d’état, les forces coalisées ont poussé l’outrecuidance en attaquant les positions des FAMA sur la ligne de démarcation de Konan. Mais grâce à la mobilisation de la communauté internationale les narcodjihadistes ont été boutés hors des grandes agglomérations.
Att n’avait-il pas raison quand il affirmait sans ambages que la guerre du nord Mali n’est pas la guerre du Mali seul, mais la guerre de toute la bande sahélo-saharienne et même mondiale et qu’aucun pays seul ne peut faire face aux terroristes.
Les opposants de l’époque ont assimilé son affirmation à du laxisme et à un aveu d’impuissance. C’est d’ailleurs un de ses opposants qui est pouvoir en l’occurrence IBK. Elu avec près de 80% de voix, l’homme providentiel a maintenant le poste qu’il convoitait tant et pour lequel il était près à toutes les compromissions.
La question que les observateurs avertis de la scène politique se sont posé était de savoir pourquoi une telle mobilisation pour quelqu’un qui a été au centre de la gestion du pays pendant les vingt dernières années ? Ce n’est ni par naïveté, ni par ignorance, mais par conviction, non seulement parce qu’il était le seul à trouver la solution à l’épineuse question touarègue par sa fermeté, mais aussi et surtout parce qu’il a promis aux Maliens le bonheur tant espéré avaient dit certains de ses supporters ; avec des slogans comme : »Le Mali d’abord, pour l’honneur du Mali et pour le bonheur des Maliens.
Un an après son investiture comment se porte le Mali ? Très mal, plus mal que la période du coup d’état. Le Mali est dans l’abîme. L’espoir qu’a suscité l’élection d’IBK s’est effondré comme un château de cartes, les frasques se multiplient ; la première de celles-ci est l’humiliante défaite de notre armée à Kidal le 21 Mai, entrainant ainsi la perte momentanée de cette partie du territoire qui devient du coup un no man’s land en dépit de la présence des forces étrangères comme Barkhane et la MINUSMA.
Alors que les autorités militaires et politiques se jettent la responsabilité de la débâcle de l’armée à Kidal, la grogne sociale monte à Bamako pour réclamer l’amélioration des conditions de vie des Maliens ; histoire de rappeler au président ses promesses de campagne, mais face à l’indifférence des autorités les travailleurs ont déclenché une grève de48 heures pour manifester leur colère. Cette grève première du genre en termes de mobilisation a été un véritable coup de massue qui a assommé le régime d’IBK déjà éclaboussé par un autre scandale plus grave que le premier, à savoir les malversations financières.
En effet, le FMI a décelé des graves irrégularités dans l’acquisition de l’aéronef présidentiel et dans l’achat des armements, d’où la suspension de l’aide budgétaire au développement. Le commissaire aux comptes des bailleurs de fonds qu’est le FMI, a été suivi par la BM et L’UE qui ont-elles aussi gelé leurs décaissements jusqu’à la fin de l’audit commandité par le FMI. Les deux institutions habilitées à auditer à savoir la cour des comptes de la cour suprême et le Bureau du Vérificateur Général ont produit leurs rapports.
Tous sont unanimes qu’il ya eu malversations des dizaines de milliards avec des preuves irréfutables. Blessé, humilié et « trimballé » dans la boue, le président n’a eu comme réaction qu’il ne protégera personne et qu’il n’entraverait pas la justice qui est déjà saisie de ces deux affaires.
Quand aux travailleurs ils n’en démordent pas car un préavis de grève est sur la table du gouvernement jusqu’au 28 Octobre passée cette date, ils observeront 72 heures de grève.
L’UNTM a-t-elle raison de déclencher un mouvement ce moment précis ? Avions-nous posé cette question à un membre très influent de la centrale syndicale. Sa réponse a été claire c’est oui compte tenu de la détérioration des conditions de vie des maliens, qui disent qu’hier vaut mieux qu’aujourd’hui et de l’insouciance des autorités qui vivent en pachas alors que le peuple d’en bas crève de faim.
Notre interlocuteur a pris l’exemple sur les routes, à Bamako comme à l’intérieur du pays, qui sont dans un état de délabrement et de détérioration inquiétant rendant la circulation délicate dû au manque d’entretien. Au temps d’ATT, avant, pendant   et après l’hivernage nos routes étaient entretenues, mais maintenant rien. S’est indigné notre interlocuteur d’où la question : ATT ne valait-il pas mieux qu’IBK ?
En définitive qu’il s’agisse de la crise du nord, de la corruption ou de la détérioration des conditions de vie, la plus part des citoyens Maliens semblent regretter l’ère ATT et sont déçus d’IBK qui tarde à trouver des solutions aux problèmes du pays.                                                                                                      
Youssouf Sissoko
SourceInf@sept

Ebola : l'aide-soignante espagnole n'a plus le virus



L'infirmière espagnole, première personne à avoir contracté le virus Ebola hors d'Afrique, n’a plus de charge virale, a annoncé Madrid dimanche. L'état de santé de la patiente connaît une "évolution favorable".

L'aide-soignante espagnole, qui avait été la première personne contaminée par Ebola hors d'Afrique, n'a plus de charge virale, selon le résultat d'un test pratiqué dimanche 19 octobre, a annoncé le gouvernement espagnol.
Le résultat du test pratiqué sur Teresa Romero, 44 ans, "est négatif", a indiqué le Comité interministériel chargé du suivi du virus en Espagne, dans un communiqué.
Elle sera soumise à un nouveau test "dans les prochaines heures", a précisé le Comité, qui ajoute que "l'état de santé de la patiente [...] connaît une évolution favorable".
Teresa Romero, aide-soignante travaillant dans l'hôpital Carlos III où elle est soignée, était devenue le 6 octobre la première personne touchée par le virus Ebola hors d'Afrique. Elle avait développé les premiers symptômes le 29 septembre, après avoir soigné deux religieux atteints de la fièvre hémorragique qui avaient été rapatriés respectivement le 8 août et le 22 septembre et qui sont décédés quelques jours plus tard.
Son entourage en observation
Quinze personnes, dont le mari de l'aide-soignante, ayant eu un contact avec la malade sont en observation dans le même hôpital. Elles ne présentaient toujours "pas de symptômes" dimanche, selon le communiqué.
Au total, une cinquantaine de personnel soignant s'occupe de la malade espagnole. Il faudra désormais attendre 21 jours, la période d'incubation, pour être certain que personne n'a été contaminé pendant son hospitalisation.
Les résultats des deuxièmes tests de deux autres cas suspects, une personne ayant côtoyé Teresa Romero et un voyageur en provenance du Nigeria qui avait été détecté à Madrid jeudi dans un vol Air France, "sont négatifs", a assuré le Comité interministériel.
Avec AFP
Source:http://www.france24.com/fr/20141019-espagne-aide-soignante-ebola-plus-virus-teresa-romero-hopital-maladie/

Deux journalistes français jugés en Papouasie



Les deux journalistes français arrêtés début août en Papouasie occidentale, alors qu'ils tournaient un reportage pour Arte, vont être jugés à partir de lundi. Ils sont accusés de "propagande anti-indonésienne" par les autorités de Jakarta.

Le procès des deux journalistes français Valentine Bourrat et Thomas Dandois débute lundi 20 octobre devant le tribunal du district de Jayapura, capitale de la Papouasie occidentale. Employés par la société de production Memento, ces deux reporters ont été arrêtés par la police le 6 août dernier alors qu’ils effectuaient un reportage pour Arte sur les conditions de vie locales et les revendications des séparatistes de cette province indonésienne.
Ils vont devoir répondre devant la justice "d’usage abusif de visa d’entrée" en Indonésie. La peine pour ce délit peut atteindre jusqu’à cinq ans de prison.
Mobilisation pour leur libération
Depuis leur arrestation, l'association Reporters sans frontières (RSF) a lancé une pétition pour réclamer aux autorités indonésiennes leur libération immédiate. Le texte a déjà recueilli près de 11 000 signatures. "Cette pétition a pour but de faire entendre aux autorités indonésiennes qu'il serait absolument illégitime qu'elles retiennent plus longtemps les deux journalistes au motif de dissuader la couverture journalistique de la Papouasie", a expliqué Christophe Deloire, secrétaire général de RSF.
Un comité de soutien a également été mis en place. Dans un communiqué, celuic-ci rappelle "que les journalistes précédemment arrêtés en Indonésie pour défaut de visa ont tous été expulsés au bout de quelques jours".
Contexte politique tendu en Papouasie
Mais le cas des deux journalistes Français, retenus pendant une période inhabituellement longue, intervient dans un contexte particulier. Thomas Dandois a en effet été interpellé dans un hôtel de la ville de Wamena (est) en compagnie de trois membres du Mouvement de la Papouasie libre (OPM), tandis que Valentine Bourrat a été appréhendée peu après.
Ces rebelles venaient des montagnes du centre de la Papouasie, dans le district de Lanny Jaya, où cinq séparatistes ont été abattus dans un échange de coups de feu avec des militaires quelques jours avant l’arrestation des journalistes. Deux policiers avaient été tués quelques jours plus tôt dans une embuscade attribuée à l'OPM.
Avec AFP
Source:http://www.france24.com/fr/20141020-debut-proces-deux-journalistes-francais-juges-papouasie-bourrat-dandois-indonesie/

jeudi 16 octobre 2014

« Ebola existait bien avant 1976″



ebolUn médecin a étudié les origines du virus qui devrait dépasser la barre des 9 000 cas en Afrique de l’Ouest selon l’OMS.

Avant d’être généraliste à Vitré près de Rennes (Bretagne), Yves Le Ber s’est spécialisé sur la question des fièvres tropicales. En 1979, il a passé plusieurs mois dans un hôpital au Burkina Faso où il a rencontré Ebola pour la première fois avant de publier sa thèse sur le sujet trois ans plus tard.
Le Point.fr : D’après vos recherches, Ebola est apparu bien avant 1976 ?
Yves Le Ber : Il est très difficile d’établir des dates exactes. Néanmoins, on peut retrouver des traces de la maladie dans les récits des missionnaires du milieu du XXe siècle. Pour eux, il s’agissait du typhus ou encore de la fièvre de Lassa. Cette dernière est en fait une cousine très proche d’Ebola. Quand on lit la violence des symptômes qu’ils racontent, tout porte à croire qu’il s’agissait de l’Ebolavirus.
Vous citez un chercheur américain qui est remonté jusqu’à 1920.
Thomas P. Monath, un Américain, a remarqué qu’entre 1920 et 1950 en Afrique, on faisait déjà état de signes d’états pathologiques et cliniquement observables d’Ebola. En 1935, un autre docteur du nom de Cullen a évoqué les troubles dont souffrait un missionnaire au Nigeria. Et ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres qu’on peut retracer grâce aux notes de ces chercheurs.
Les observations d’un certain Paul Le Gac étaient d’ailleurs très précises : source du virus, incubation …
En 1946, ce scientifique a observé les cas de typhus dans les tribus de République centrafricaine. Il a remarqué que le taux de mortalité dû aux épidémies survenait principalement lors de la saison sèche. La maladie ne frappait que les indigènes qui chassaient les petits rongeurs de brousse, un réservoir du virus. Outre une description précise des symptômes, il a noté que la maladie frappait une quinzaine de jours après le début de la chasse. Pour Ebola, on sait qu’aujourd’hui que la période d’incubation varie entre 2 et 21 jours.
Existe-t-il des preuves de la présence précoce du virus hors continent africain ?
On a retrouvé dans les années 1980 des anticorps anti-Ebola chez cinq Indiens de la région du canal de Panama, en Amérique centrale. Cela peut signifier que la maladie a circulé dans de nombreux pays. Ou alors, il est possible que des personnes ont porté des virus « cousins » qui ont évolué, muté ou croisé avec Ebola.
Pourquoi ne s’est-on pas réveillé plus tôt ?
Si l’épidémie est colossale aujourd’hui, elle touchait environ 300 personnes à ses débuts. Les autorités ne s’en inquiétaient pas plus que ça. Les moyens étaient évidemment plus limités, ce qui favorisait la propagation du virus. Dans l’hôpital où j’ai travaillé au Burkina Faso, on nettoyait les seringues à l’eau chaude et les aiguilles étaient bouillies une à deux fois par jour. Les familles venaient voir les malades, leur apportaient à manger, lavaient les vêtements. On connaissait très mal le virus alors qu’il était probablement présent depuis de nombreuses années.

Le Point 

L’artiste Salif Keita : « La justice, le mal du Mali… »


  
Salif Keïta « DOMINGO »Salif Keïta « DOMINGO »
« Il faut qu’on se détrompe, au rythme où vont les choses dans ce pays, personne ne viendra investir au Mali, tant la justice pose problème ». C’est par cette phrase sans équivoque que Salif Keita, le Domingo de la musique malienne, a introduit ses propos, le 14 octobre 2014, lors d’un point de presse qu’il a animé à « Djataland », son île située à Kalaban-Coro sur le fleuve Djoliba.
Aujourd’hui, il sera difficile de trouver au Mali, un malien qui en a gros sur le cœur contre l’appareil judiciaire du Mali, que l’artiste Salif Keita. « Le Problème du Mali, c’est sa justice », est convaincu Salif Keita. Pire, il pense qu’au rythme où vont les choses, il sera difficile à un malien qui a fait fortune à l’extérieur du pays de revenir investir au Mali dans l’espoir de s’y installer.
« Par le mauvais fonctionnement de la justice malienne qui donne l’impression qu’avec l’argent on peut tordre le cou à la loi, aucun investisseur ne s’installera chez nous », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que « le Mali a mal en sa justice ». Salif Keita est aujourd’hui persuadé qu’il y a des acteurs de la justice malienne qui se sont donnés une autre mission que celle de rendre justice, oubliant, du coup,  que le pays et la loi leurs font obligation de rendre aux citoyens leur honneur bafoué.
Pendant, au moins, deux à trois minutes, le rossignol  du mandé, qui a convaincu l’humanité toute entière avec son talent, n’a pas cessé de dire que « le problème du Mali, c’est vraiment la justice malienne ». Salif Keita n’arrive pas à comprendre que depuis bientôt un an, il court derrière une décision de justice qui le rétablirait dans ses droits. « Je suis en procès pour récupérer ma maison.
Mais, il y a un an qu’on va de rejet en rejet », a-t-il déclaré. Salif Keita est convaincu que la justice de Kati traine dans le traitement de son affaire pour couvrir un auxiliaire de justice qui a sa place à la prison centrale de Bamako.  « Si la justice tranche mon dossier, il n’y a aucun doute, la notaire qui est à la base de la falsification des documents ira en prison, surtout qu’elle n’est pas à son premier coup. Je suis convaincu que les multiples rejets visent à la couvrir pour la protéger », a-t-il indiqué. 
Il a menacé de publier un livre blanc sur l’affaire de sa maison pour dénoncer cette nouvelle approche d’expropriation illégale qui utilise l’appareil judiciaire du pays. « Ce qui m’arrive est un cas d’école. Et, je souhaite que ce cas typique de problèmes fonciers qui n’est pas selon mes informations un cas isolé au Mali, face l’objet d’un livre qui fera le tour du monde, pour dénoncer les travers de la justice malienne », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter qu’il faut que les juges maliens comprennent qu’il y a 15 millions de maliens qui comptent sur eux pour leur honneur.
En plus de ce procès pendant depuis bientôt un an devant le tribunal de Kati, Salif Keita a aussi dénoncé le mauvais procès que lui fait un colonel de l’armée malienne. « Il y a bientôt 4 ans que je suis en procès contre un colonel de l’armée malienne qui veut m’arracher mon terrain d’un ha à Missabougou pour lequel j’ai un titre foncier qui est vieux de plus de 11 ans. Alors que le colonel n’a qu’un permis d’occuper qui datait à l’époque d’à peine un an », a-t-il ajouté.
Avant de regretter qu’il vient d’apprendre la nomination de cet officier à la tête d’un service de sécurité important du pays. « La loi est foulée au pied en longueur de journée. Les maliens souffrent de leur justice », a-t-il conclu.
Assane Koné
SourceLerepublicainmali

Le nombre de millionnaires africains va croître de 93% d’ici 2019, selon Crédit Suisse



millionsLe nombre de millionnaires africains va croître de 93% d’ici 2019 pour atteindre 279 000 personnes, selon la dernière édition du «Global Wealth Report» publié le 14 octobre. Ce rythme fulgurant de progression est le plus rapide à l’échelle planétaire.
En Asie-Pacifique, les auteurs de l’étude s’attendent à une hausse de 68 % d’ici à 2019, soit quasiment cinq millions de personnes en plus.
C’est en Chine que le rythme sera le plus effréné : le nombre de millionnaires pourrait pratiquement y doubler (+94 %) sur la période, passant de 1,1 million à 2,2 millions de personnes.
A cet horizon, l’Europe maintiendrait un rythme de croissance respectable (+62 %), avec 7 millions de millionnaires de plus. La France ferait même mieux (+70 %), empochant au passage 1,7 million de millionnaires supplémentaires. Plus mature, l’Amérique du Nord ne progresserait « que » de 38 %, à 21 millions de personnes.
Au niveau mondiale, environ 18 millions de personnes de plus devraient accéder au rang de millionnaires d’ici 2019, soit une hausse de 53 % sur cinq ans.

Au total, il y aurait donc à cette date 53 millions de millionnaires dans le monde, une richesse comptabilisée en dollars, incluant le patrimoine financier et immobilier. (14)
Source:http://netafrique.net/le-nombre-de-millionnaires-africains-va-croitre-de-93-dici-2019-selon-credit-suisse/

Côte d'Ivoire: la CPI ne renonce pas à juger Simone Gbagbo à La Haye


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Le bras de fer se poursuit. La Cour pénale internationale avait émis un mandat d'arrêt en 2011 contre l'ancienne première dame. Mais la Côte d'Ivoire n'a pas encore prouvé qu'elle était capable de mener à bien un tel procès. La CPI rappelle qu'elle doit même prouver qu'elle a entamé de réelles procédures visant Simone Gbagbo.
« Lorsque le gouvernement ivoirien sent monter la pression, il sort toujours une nouvelle procédure de son chapeau », résume, amer, un bon connaisseur de la Cour pénale internationale (CPI). La Côte d’Ivoire a transmis le jour de la date butoir du 10 octobre des documents exigés fin août par la CPI pour prouver l’existence d’une procédure judiciaire en Côte d’Ivoire visant Simone Gbagbo.
Ces documents, des procès-verbaux d’interrogatoires, ne semblent pas avoir totalement convaincu le bureau du procureur. Il pourrait le signaler aux juges de la CPI. Pour quel effet ? Selon la CPI, le procès de Simone Gbagbo pour atteinte à la sûreté de l’Etat en Côte d’Ivoire ne fait pas obstacle à un deuxième procès à La Haye, où elle est visée par quatre chefs d’inculpation de crimes contre l’humanité.Pour un procès à La Haye, les juges de la CPI devront conclure que la Côte d’Ivoire n'a pas prouvé sa volonté et sa capacité à mener à bien un procès contre une même personne pour de mêmes faits. Mais les autorités ivoiriennes accélèrent et souhaitent manifestement mener toutes les procédures contre Simone Gbagbo sur le territoire ivoirien. Elles ont annoncé l’ouverture dans quelques semaines d’un autre procès contre l'ancienne première dame pour des faits connexes à la crise post-électorale. Comprendre, des crimes de sang.
Source:http://www.rfi.fr/afrique/20141016-cote-ivoire-cpi-renonce-pas-juger-simone-gbagbo-haye-crimes-humanite/