mercredi 24 septembre 2014

Incohérences, manipulations du soit disant sondage du site Burkina24



Remarques générales
Des enchantions prélevés sur la population de Ouagadougou :
                                      Sur internet :
Quel est le taux de couverture des foyers Ouagalais en ordinateurs ?
S’agit-il de cybers café truffés d'agents des oppositions hétéroclites ?
S’agit-il d'officines obscures spécialistes de la manipulation qui ont téléguidé cet échantillonnage ?
L'adresse IP des ordinateurs prouve-t-elle que les ordinateurs sont géo localisés à Ouagadougou ?  (Ah naïveté !)
Combien de clics les votants professionnels rassemblés ont-ils exécutés?
                                      7435 internautes <<votants >>
Le CENATRIN  peut-il valider les données que Burkina24 prétend nous présenter comme solides ?
Le citoyen lambda peut-il avoir accès à ces données ?
Peut-il les faire contre expertiser par un institut indépendant?
L’identité des internautes << votants >> peut être fournie par Burkina24 pour cette contre-expertise ?
Quelles sont les catégories socio-professionnelles <<sondées >>?
Quel est l'âge moyen des internautes <<votants >> ; leur sexe ; leur profession (libérale ou agent public) ?
De tous ces paramètres scientifiques pour un sondage sérieux rien ne nous est communiqué.
          
                                         Marge d'erreur
Tout sondage qui se veut sérieux donne sa propre marge d'erreur. Ni Burkina24 encore moins Honko P. Bemanhoun dont l'échantillonnage de 158 enquêtés est si ridiculement insignifiant, même pour Ouaga seulement, pour prétendre dire quoi que ce soit  a fortiori, tirer une conclusion. Ils ne fournissent au grand public Burkinabè tous ces paramètres scientifiques pouvant valider la scientificité de leur démarche.  
                                            Conclusion partielle
Toute projection de ces deux démarches est frappée irrémédiablement d'irrecevabilité par la communauté scientifique des sondeurs sérieux. Facteur aggravant des deux fausses photographies de l'opinion Burkinabè, puisse qu'au surplus, visuellement, l'on perçoit que celui qui écrit les arguments a, volontairement écourté ceux en faveur du OUI, pour surajouter à ceux du NON.
Intention malicieuse !
                                          De la conclusion de Burkina 24 : << L’opposition en pôle position >>
1.     Votre conclusion : « Sur la base de ces deux sondages, en prenant en compte leur pertinence et leurs insuffisances, on peut tirer la conclusion que la révision de l’article 37 de la Constitution n’a pas une grande côte de popularité dans l’opinion burkinabè … ».
Cette conclusion est hâtive et abusive puisse que comme on vient de le démontrer aucun paramètre scientifique n'a été communiqué. En plus vous dites que Mr. Honko P. Bemanhoun a échantillonné sur la ville de Ouagadougou. Ne voyez-vous pas l’incohérence de votre conclusion quand on sait que Ouagadougou n’est pas le Burkina Faso? Au vu de tout cela, l'on est en droit légitimement de douter de sa représentativité.
2.     Du classement manipulateur des personnalités du Burkina futur
Messieurs, Diabré, Kaboré, Bado, Diallo  sont des étalons sans bilan. Tout citoyen responsable  peut bien constater que ces quatre étalons sont des prometteurs professionnels, des vendeurs de rêves inspirés par leur soif effrénée de devenir président tandis que Bado reste le polémiste national même s'il est sans talent.
3.     Messieurs, François Compaoré,  Kouanda et Fatou Diendéré sont des leaders de réserve. Ils ne sont pas encore au front de la campagne référendaire à venir. L'on ne peut donc pas juger des résultats de leur  leadership en devenir.  
                                              Sondage de 2010 du centre d'Ibriga
Ibriga est un partisan du NON. A priori, aucun de ses sondages ne saurait être digne  de créance. Ceci d'autant plus qu'il instille la haine entre les citoyens Burkinabè en s'octroyant le droit de dire qui est Burkinabè et qui ne l'est pas. Malgré cet a priori, qui invalide les <<résultats>> d'Ibriga, malgré la manipulation des données statistiques, la non communication des paramètres scientifiques de ces trois <<sondages>> Commandités par les partisans du NON, une seule conclusion honnête s'impose, attestée par <<leurs>> propres données : Le OUI progresse.
               Unique conclusion logique : La progression du OUI
Si le OUI  était  à 32% selon <<leurs>> compilations non scientifiques en 2010 selon Ibiriga, ces mêmes commanditaires partisans attestent aujourd'hui suivant Burkina24 que le OUI est passé de 32% en 2010 à 48 % en 2014. L’ensorceleur médiatique est ensorcelé par ses propres chiffres!
Les leaders coalisés hétéroclites du NON ont déposé leurs arguments puisse que Diabré, Kaboré, Diallo, sont en campagne depuis 2010. Tandis que le leader naturel de notre pays, le bâtisseur et le père de la floraison démocratique dont nous nous prévalons avec fierté, n'a pas encore dit un mot, un seul mot. Les autres, les oppositions  qui sont en campagne permanente depuis 2010, peinent à être à 50%   même agrippés à des données frauduleuses.
Les partisans de la continuité éclairée avec le Président Blaise Compaoré ont des réserves de voix. Celles-ci sont solides et inébranlables des campagnes reculées aux zones semi urbaines que les élitistes de l’opposition appellent «bétail électoral». L'accélérateur ultime des vents favorables au OUI, se nomme le Président Blaise Compaoré. Son mot est si rare qu'il est tant attendu. Son geste engagera la marche triomphale du OUI dans la fraternité et la paix. En attendant, il est au travail, au service de la nation, tandis que les chômeurs politiques perpétuels autoproclamés leaders des oppositions disparates font campagne désespérément pour trouver les chemins de KOSSYAM  par des NI NI NI, qui, certainement, vont les momifier si ce n'est déjà le cas.
Pour finir, Burkina24 gagnerait mieux à trouver un vrai journaliste pour l’aider dans ce genre d’exercice et laisser la couverture des fêtes et autres festivités à  Mr. Zouré.

Zongo Jean Paul

Statisticien

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